The Mobility of Migration Policies

Umfrageexperiment bei Mitgliedern kantonaler Parlamente

In diesem Projektteil befassen wir uns mit der Frage, wie politische Akteure über kantonale Grenzen im Bereich der Migration voneinander lernen. Die Studie arbeitet, basierend auf der Literatur zur Politikanalyse, vier unterschiedliche Formen des Lernens heraus: instrumentelles, ideologisches, normatives und epistemisches Lernen.

Im Rahmen dieser Untersuchung hat das Forschungsteam vom 12. April bis zum 27. Juni 2021 eine online Umfrage bei den Parlamentsmitgliedern in der Deutschschweiz und der Romandie durchgeführt. Das experimentelle Design der Umfrage hat uns erlaubt zu erheben, inwiefern sich die Mitglieder der Kantonsparlamente über politischen Massnahmen im Bereich der Migration in anderen Kantonen informieren und inwiefern dies ihr politisches Verhalten beeinflusst.

Die Ergebnisse des Umfrageexperiments finden sich hier.

In weiteren empirischen Studien konzentrieren wir uns auf die Diffusion des Prinzips Staaten als „Sichere Herkunftsstaaten“ oder „Sichere Drittstaaten“ einzustufen.

Die Verbreitung der Konzepte der „Sicheren Herkunftsstaaten“ und „Sicheren Drittstaaten“

Die Konzepte der „Sicheren Herkunfts- und Drittstaaten“ nehmen in der Asylpolitik von Staaten eine zentrale Stellung ein. Das Konzept der Sicheren Herkunftsstaaten ermöglicht Staaten, Asylgesuche von Geflüchteten in einem beschleunigten Verfahren abzulehnen, wenn diese aus Herkunftsländern stammen, die als sicher eingestuft werden. Auf der Grundlage des Prinzips der Sicheren Drittstaaten kann die Verantwortung für die Durchführung von Asylverfahren und für eine mögliche Schutzgewährung an Drittstaaten übertragen werden. Dabei können verschiedene Typen des Prinzips Sicherer Drittstaaten unterschieden werden, welche sich in der Qualität und der Notwendigkeit der Verbindung von Geflüchteten zum Drittstaat unterscheiden.

Basierend auf einer Auswertung der Asyl- und Migrationsgesetzgebung von 195 Staaten wurde ein globaler Datensatz (Safe Country Policies Dataset SACOP) erstellt, welcher die Anwendung und Ausbreitung des Prinzips der Sicheren Herkunfts- und Drittstaaten zwischen 1951 bis 2021 sichtbar macht. Der Datensatz zeigt ebenfalls, wie sich nationalstaatliche Regulierungen von Asylverfahren global ausgebreitet haben, bevor Staaten ihre Verantwortung gegenüber Geflüchteten mittels der Anwendung des Prinzips der Sicheren Herkunfts- und Drittstaaten beschränkt haben. Dank seiner umfassenden zeitlichen und geografischen Spannweite vermag der Datensatz asylrechtliche und -politische Entwicklungen im Globalen Norden und im Globalen Süden nachzuzeichnen.

Der Zugang zum Datensatz findet sich hier.

Eine interaktive Visualisierung des Datensatzes kann hier aufgerufen werden.

Räumlich-ökonometrische Analysen

In einem weiteren Schritt nutzen wir den erstellten Datensatz, um uns den folgenden Fragen zuzuwenden: Wie hat sich das Konzept der Sicheren Herkunfts- und Drittstaaten global verbreitet? Ist die Einführung dieser Konzepte das Ergebnis von Diffusionsprozessen, in welchen sich die Länder gegenseitig bei der Ausgestaltung ihrer politischen Massnahmen beeinflussen? Durch welche spezifischen Mechanismen haben sie sich verbreitet? Um diese Fragen zu beantworten, stützen wir uns auf räumlich-ökonometrische Modelle. Neben dem eigenen Datensatz werden präzise Indikatoren zur Erfassung der Diffusionsmechanismen verwendet.

Fallstudien

In Fallstudien versuchen wir ein nuanciertes Verständnis der Mechanismen zu gewinnen, durch die sich die Konzepte der Sicheren Herkunfts- und Drittstaaten verbreitet haben. Dabei fokussieren wir uns auf drei Länder, welche international oder regional eine wichtige Rolle in der Anwendung und Diffusion dieser Konzepte gespielt haben: die Schweiz, Dänemark und Südafrika.

Mittels Recherchen in nationalen Archiven, Auswertung von parlamentarischen Protokollen und Experteninterviews gehen wir unter anderem den folgenden Fragen nach: Welche Rolle spielte die Politik anderer Staaten bei der Einführung dieser Konzepte in der Schweiz, in Dänemark und in Südafrika? Welche Konsequenzen hat die Anwendung dieser Konzepte für Geflüchtete, andere Staaten und die internationale Flüchtlingspolitik?

La mobilité des politiques migratoires

Expérience sous forme de sondage auprès des membres des parlements cantonaux

Dans cette partie du projet, nous nous penchons sur la question de savoir comment les acteurs politiques apprennent les uns des autres, au-delà des frontières cantonales dans le domaine de la migration. Se basant sur la littérature consacrée à l'analyse politique, l'étude met en évidence quatre formes d'apprentissage différentes : l'apprentissage instrumental, idéologique, normatif et épistémique.

Dans le cadre de cette étude, l'équipe de recherche a mené un sondage en ligne du 12 avril au 27 juin 2021 auprès des parlementaires en Suisse alémanique et en Suisse romande. Le design expérimental du sondage nous a permis de déterminer dans quelle mesure les membres des parlements cantonaux s'informent sur des mesures politiques prises dans le domaine de la migration dans d'autres cantons et dans quelle mesure cela influence leur comportement politique.

Les résultats de l'expérience menée dans le cadre du sondage sont disponibles ici.

Dans les études empiriques suivantes, nous nous concentrons sur la diffusion du principe consistant à classer les États comme des « États d'origine sûrs » ou « États tiers sûrs ».

La propagation des concepts « États d'origine sûrs » et « États tiers sûrs »

Les concepts « États d'origine sûrs » et « États tiers sûrs » occupent une place centrale dans les politiques d'asile des États. Le concept des États d'origine sûrs permet aux États de rejeter les demandes d'asile des réfugiés dans le cadre d'une procédure accélérée lorsque ces derniers proviennent de pays d'origine considérés comme sûrs. Sur la base du principe des États tiers sûrs, la responsabilité pour la mise en œuvre des procédures d'asile et pour l'octroi éventuel d’une protection peut être transférée à des pays tiers. À cet égard, il est possible de distinguer différents types d'instruments relatifs aux États tiers sûrs, lesquels se différencient par la qualité et la nécessité du lien entre les réfugiés et l'État tiers.

Sur la base d'une évaluation de la législation en matière d'asile et de migration de 195 États, un ensemble de données global (Safe Country Policies Dataset SACOP) a été créé, lequel met en évidence l'application et la propagation du principe des États d'origine sûrs et des États tiers sûrs entre 1951 et 2021. L'ensemble de données montre également comment les réglementations nationales concernant les procédures d'asile se sont propagées à l'échelle mondiale avant que les États ne limitent leur responsabilité envers les réfugiés en appliquant le principe des États d'origine sûrs et des États tiers sûrs. Grâce à son large spectre temporel et géographique, l'ensemble des données permet de suivre les développements du droit et de la politique d'asile dans le Nord et le Sud du globe.

L'accès à l'ensemble de données se trouve ici.

Une visualisation interactive de l'ensemble de données peut être consultée ici.

Analyses économétriques spatiales

Dans un deuxième temps, nous utilisons l'ensemble de données créé pour nous pencher sur les questions suivantes : comment le concept des États d'origine sûrs et des États tiers sûrs s'est-il propagé globalement ? L'introduction de ces concepts est-elle le résultat de processus de diffusion dans lesquels les pays s'influencent mutuellement dans l'élaboration de leurs mesures politiques ? Par quels mécanismes spécifiques se sont-ils propagés ? Pour répondre à ces questions, nous nous appuyons sur des modèles économétriques spatiaux. Outre l'ensemble de données propres, des indicateurs précis sont utilisés pour saisir les mécanismes de diffusion.

Étude de cas

Dans des études de cas, nous essayons d'obtenir une compréhension nuancée des mécanismes par lesquels les concepts d’États d'origine sûrs et d’États tiers sûrs se sont propagés. Ce faisant, nous nous concentrons sur trois pays qui ont joué un rôle important dans l'application et la diffusion de ces concepts au niveau international ou régional : la Suisse, le Danemark et l'Afrique du Sud.

Grâce à des recherches dans les archives nationales, à l'analyse de procès-verbaux parlementaires et à des interviews d'experts, nous abordons entre autres les questions suivantes : quel fut le rôle de la politique d'autres États lors de l'introduction de ces concepts en Suisse, au Danemark et en Afrique du Sud ? Quelles conséquences l'application de ces concepts a-t-elle pour les réfugiés, les autres États et la politique internationale des réfugiés ?

The Mobility of Migration Policies

Ziele des Projekts

Theoriebildung

Empirische Analysen

Finanzierung und Dauer

Projektteam

Publikationen

La mobilité des politiques migratoires

Objectifs du projet

Élaboration de la théorie

Analyses empiriques

Financement et durée

Équipe de projet

Publications